C’est avec enthousiasme que l’Institut des arts figuratifs souhaite la bienvenue à ses 5 nouveaux membres signataires. En ce contexte pandémique, et ce pour une deuxième année consécutive, nous vous proposons de rencontrer virtuellement les nouveaux artistes qui se joignent à nous en 2021. Nous sommes très fiers et heureux de souhaiter la bienvenue à :
Julie Desmarais
Laëtitia–May Le Guelaff
Manon Marchand
Josée Tellier
Claude Tousignant
La sélection de ces artistes est l’aboutissement d’un processus d’évaluation rigoureux, conduit par un jury formé d’experts indépendants en arts visuels. Rappelons que les artistes membres signataires de l’IAF sont reconnus pour l’excellence de leur travail artistique en art figuratif. Ils se distinguent par la haute qualité de leur œuvre, tant pour la création, l’exécution technique ainsi que par les faits marquants de leur carrière professionnelle.
Claude Tousignant est né à Montréal en 1960. Artiste peintre autodidacte, le dessin a été sa passion première, ce qui caractérise bien son processus de création artistique.
Après des études en graphisme, il travaille de nombreuses années dans le domaine de l’imprimerie et participe à la réalisation de livres d’art tant pour des musées que pour de nouveaux artistes qu’il se plait à découvrir.
Il touche en dilettante à plusieurs médiums tel pastels, huile, crayons, sculpture, mais privilégie la peinture acrylique pour ses nombreuses possibilités créatrices.
Ses lectures, la visite d’expositions nourrissent ses recherches pour parfaire sa technique.
Amateur de photographie, il sillonne les quartiers et commerces des villes qu’il visite en imaginant ses sujets de toiles futures. Montréal, sa ville natale, avec ses ruelles et ses cafés est une source d’inspiration particulière d’où il puise plusieurs de ses sujets de tableaux.
Sa démarche artistique s’appuie sur le concept du yin et du yang, cette notion de complémentarité que l’on retrouve dans tous les aspects de la vie et qu’il applique dans l’interaction des couleurs entre elles pour donner vie à ses tableaux.
Claude Tousignant est né à Montréal en 1960. Artiste peintre autodidacte, le dessin a été sa passion première, ce qui caractérise bien son processus de création artistique.
Après des études en graphisme, il travaille de nombreuses années dans le domaine de l’imprimerie et participe à la réalisation de livres d’art tant pour des musées que pour de nouveaux artistes qu’il se plait à découvrir.
Il touche en dilettante à plusieurs médiums tel pastels, huile, crayons, sculpture, mais privilégie la peinture acrylique pour ses nombreuses possibilités créatrices.
Ses lectures, la visite d’expositions nourrissent ses recherches pour parfaire sa technique.
Amateur de photographie, il sillonne les quartiers et commerces des villes qu’il visite en imaginant ses sujets de toiles futures. Montréal, sa ville natale, avec ses ruelles et ses cafés est une source d’inspiration particulière d’où il puise plusieurs de ses sujets de tableaux.
Sa démarche artistique s’appuie sur le concept du yin et du yang, cette notion de complémentarité que l’on retrouve dans tous les aspects de la vie et qu’il applique dans l’interaction des couleurs entre elles pour donner vie à ses tableaux.
J’ai toujours dessiné.
Enfant, je voyais mon père élaborer des plans de maisons et cela explique ma fascination pour celles-ci. Que ce soit par amour de la beauté ou soucis de rendre hommage au patrimoine bâti, toutes les raisons sont bonnes pour partir à la chasse aux endroits riches en souvenirs. Je photographie mes sujets aux détours des chemins moins connus. Mes années passées à l’orchestre symphonique ont engendré images et émotions. Donc, entourée de musique, je peins et ces émotions m’habitent en atelier.
Ma fantaisie m’autorise à re-situer dans un paysage, une maison, parfois avec personnage. Si possible, je me renseigne sur l’histoire des bâtiments et parfois j’ai le bonheur de rencontrer les propriétaires pour récolter des anecdotes. Cela donne une autre dimension à mon travail car, connaissant certains détails, les émotions qui m’habitent influencent l’atmosphère qui en ressortira ou les artéfacts ajoutés.
L’architecture que j’affectionne me permet d’intégrer du vitrail pour créer un jeu de lumière. Chaque tableau est conçu en bas-relief, sculpté et modelé grâce au bois et matériaux de texture. J’y fait la synthèse de mon goût des travaux manuels, l’utilisation de la couleur et ma fascination enfantine de la lumière qui reluit sur les surfaces.
J’ai toujours dessiné.
Enfant, je voyais mon père élaborer des plans de maisons et cela explique ma fascination pour celles-ci. Que ce soit par amour de la beauté ou soucis de rendre hommage au patrimoine bâti, toutes les raisons sont bonnes pour partir à la chasse aux endroits riches en souvenirs. Je photographie mes sujets aux détours des chemins moins connus. Mes années passées à l’orchestre symphonique ont engendré images et émotions. Donc, entourée de musique, je peins et ces émotions m’habitent en atelier.
Ma fantaisie m’autorise à re-situer dans un paysage, une maison, parfois avec personnage. Si possible, je me renseigne sur l’histoire des bâtiments et parfois j’ai le bonheur de rencontrer les propriétaires pour récolter des anecdotes. Cela donne une autre dimension à mon travail car, connaissant certains détails, les émotions qui m’habitent influencent l’atmosphère qui en ressortira ou les artéfacts ajoutés.
L’architecture que j’affectionne me permet d’intégrer du vitrail pour créer un jeu de lumière. Chaque tableau est conçu en bas-relief, sculpté et modelé grâce au bois et matériaux de texture. J’y fait la synthèse de mon goût des travaux manuels, l’utilisation de la couleur et ma fascination enfantine de la lumière qui reluit sur les surfaces.
J’ai toujours dessiné.
Enfant, je voyais mon père élaborer des plans de maisons et cela explique ma fascination pour celles-ci. Que ce soit par amour de la beauté ou soucis de rendre hommage au patrimoine bâti, toutes les raisons sont bonnes pour partir à la chasse aux endroits riches en souvenirs. Je photographie mes sujets aux détours des chemins moins connus. Mes années passées à l’orchestre symphonique ont engendré images et émotions. Donc, entourée de musique, je peins et ces émotions m’habitent en atelier.
Ma fantaisie m’autorise à re-situer dans un paysage, une maison, parfois avec personnage. Si possible, je me renseigne sur l’histoire des bâtiments et parfois j’ai le bonheur de rencontrer les propriétaires pour récolter des anecdotes. Cela donne une autre dimension à mon travail car, connaissant certains détails, les émotions qui m’habitent influencent l’atmosphère qui en ressortira ou les artéfacts ajoutés.
L’architecture que j’affectionne me permet d’intégrer du vitrail pour créer un jeu de lumière. Chaque tableau est conçu en bas-relief, sculpté et modelé grâce au bois et matériaux de texture. J’y fait la synthèse de mon goût des travaux manuels, l’utilisation de la couleur et ma fascination enfantine de la lumière qui reluit sur les surfaces.
Je concentre ma pratique à la représentation de phénomènes naturels observés en parcourant le territoire canadien à la recherche de lieux significatifs ayant marqué la grande histoire. Animée par la volonté de concevoir des oeuvres peintes dans un langage singulier, d’un regard attentif, comme s’il s’agissait d’une trame, je décompose et reconstruis chaque élément.
Mes tableaux incarnent le témoignage d’un parcours amorcé il y a plusieurs années à travers lequel je découvre le Québec. Encré dans une profonde connexion avec mes racines, le territoire raisonne en moi et nourrit une envie de le connaître; de le reconnaître. Je voyage à travers celui-ci et me pose. Mon processus est récurrent; je documente mes déplacements avec la photographie qui sert de point de repère pour des séries de tableaux qui seront exécutés à l’atelier.
Mon objectif est de faire l’étude de la nature, observer plusieurs phénomènes, m’intéresser surtout au caractère nordique des choses.
Je peins à l’huile des oeuvres figuratives parfois immenses que je conçois comme des fenêtres ouvertes. Le tableau prend forme à la manière d’un pastiche, avec une attention aux fins détails, parfois presque photographiques, laissant transparaitre une interprétation sensible. J’aime explorer ce qui est plus grand que moi. Devant le tableau, l’expérience sensible fait appel au corps, au sens commun, au reconnaissable.
Je concentre ma pratique à la représentation de phénomènes naturels observés en parcourant le territoire canadien à la recherche de lieux significatifs ayant marqué la grande histoire. Animée par la volonté de concevoir des oeuvres peintes dans un langage singulier, d’un regard attentif, comme s’il s’agissait d’une trame, je décompose et reconstruis chaque élément.
Mes tableaux incarnent le témoignage d’un parcours amorcé il y a plusieurs années à travers lequel je découvre le Québec. Encré dans une profonde connexion avec mes racines, le territoire raisonne en moi et nourrit une envie de le connaître; de le reconnaître. Je voyage à travers celui-ci et me pose. Mon processus est récurrent; je documente mes déplacements avec la photographie qui sert de point de repère pour des séries de tableaux qui seront exécutés à l’atelier.
Mon objectif est de faire l’étude de la nature, observer plusieurs phénomènes, m’intéresser surtout au caractère nordique des choses.
Je peins à l’huile des oeuvres figuratives parfois immenses que je conçois comme des fenêtres ouvertes. Le tableau prend forme à la manière d’un pastiche, avec une attention aux fins détails, parfois presque photographiques, laissant transparaitre une interprétation sensible. J’aime explorer ce qui est plus grand que moi. Devant le tableau, l’expérience sensible fait appel au corps, au sens commun, au reconnaissable.
Ce n’est pas tant l’idée de fictionner qui transparaît dans mon approche plastique mais bien plutôt l’idée d’user des images (cinématographiques, littéraires ou artistiques) constituant mon imaginaire pour aborder des questions symptomatiques plus violentes. Le tout à travers de nombreuses recherches textuelles et iconographiques tant historiques, philosophiques, mythologiques, scientifiques, éthiques, qu’artistiques.
L’un des aspects de mes préoccupations plastiques, concernant principalement le jeu d’attraction /répulsion entre l’être humain et l’animal mais également entre les matériaux eux-mêmes, se traduit par une pratique sculpturale, ancrée dans la « tradition d’atelier », avec une profonde implication et confrontation à la matière.
Le thème abordé peut facilement être traité par le biais d’hybridations, de chimères ou tout autre forme liant organique et mécanique. En s’appuyant sur des évocations légendaires de bêtes mythiques, certaines hybridations deviennent l’incarnation de nos peurs et de nos angoisses.
L’utilisation de la figuration animale (d’une partie ou d’un tout) trouve également son intérêt pour le potentiel de dangerosité incluse dans ces formes et qui met à jour l’agressivité constitutive de notre propre nature humaine. Cela me permet aussi de sensibiliser le spectateur à toute une problématique d’ordre écologique et environnemental en incorporant des collages dans mes sculptures, sorte de reflets de nos actions envers la Nature.
Ce n’est pas tant l’idée de fictionner qui transparaît dans mon approche plastique mais bien plutôt l’idée d’user des images (cinématographiques, littéraires ou artistiques) constituant mon imaginaire pour aborder des questions symptomatiques plus violentes. Le tout à travers de nombreuses recherches textuelles et iconographiques tant historiques, philosophiques, mythologiques, scientifiques, éthiques, qu’artistiques.
L’un des aspects de mes préoccupations plastiques, concernant principalement le jeu d’attraction /répulsion entre l’être humain et l’animal mais également entre les matériaux eux-mêmes, se traduit par une pratique sculpturale, ancrée dans la « tradition d’atelier », avec une profonde implication et confrontation à la matière.
Le thème abordé peut facilement être traité par le biais d’hybridations, de chimères ou tout autre forme liant organique et mécanique. En s’appuyant sur des évocations légendaires de bêtes mythiques, certaines hybridations deviennent l’incarnation de nos peurs et de nos angoisses.
L’utilisation de la figuration animale (d’une partie ou d’un tout) trouve également son intérêt pour le potentiel de dangerosité incluse dans ces formes et qui met à jour l’agressivité constitutive de notre propre nature humaine. Cela me permet aussi de sensibiliser le spectateur à toute une problématique d’ordre écologique et environnemental en incorporant des collages dans mes sculptures, sorte de reflets de nos actions envers la Nature.
Ce n’est pas tant l’idée de fictionner qui transparaît dans mon approche plastique mais bien plutôt l’idée d’user des images (cinématographiques, littéraires ou artistiques) constituant mon imaginaire pour aborder des questions symptomatiques plus violentes. Le tout à travers de nombreuses recherches textuelles et iconographiques tant historiques, philosophiques, mythologiques, scientifiques, éthiques, qu’artistiques.
L’un des aspects de mes préoccupations plastiques, concernant principalement le jeu d’attraction /répulsion entre l’être humain et l’animal mais également entre les matériaux eux-mêmes, se traduit par une pratique sculpturale, ancrée dans la « tradition d’atelier », avec une profonde implication et confrontation à la matière.
Le thème abordé peut facilement être traité par le biais d’hybridations, de chimères ou tout autre forme liant organique et mécanique. En s’appuyant sur des évocations légendaires de bêtes mythiques, certaines hybridations deviennent l’incarnation de nos peurs et de nos angoisses.
L’utilisation de la figuration animale (d’une partie ou d’un tout) trouve également son intérêt pour le potentiel de dangerosité incluse dans ces formes et qui met à jour l’agressivité constitutive de notre propre nature humaine. Cela me permet aussi de sensibiliser le spectateur à toute une problématique d’ordre écologique et environnemental en incorporant des collages dans mes sculptures, sorte de reflets de nos actions envers la Nature.
Dans son atelier rempli de photos souvenirs de randonnées pédestres en montagne, l’artiste peintre poursuit son cheminement. Ses expériences de marche méditative et contemplative transforment la réalité du paysage en impressions sensorielles.
Sur des empâtements de couleurs minérales, la truelle de Manon Marchand valse sur les chaînes de montagnes. Avec l’épaisseur de peinture, les textures de parois rocheuses se créent spontanément. C’est seulement lorsque son paysage est terminé et séché qu’elle intègre le randonneur avec ses pinceaux fins. Le contraste entre la délicatesse du pinceau pour le personnage et la force brute de la truelle pour la terre renforce l’intention de l’artiste d’exprimer la vulnérabilité de l’homme dans l’immensité.
Détentrice de plusieurs 1er Prix et prix coup de coeur en symposium et dans des concours d’arts visuels, elle est aussi membre du RAAV et membre de Mondial Art Academia. Elle possède 2 Baccalauréats en art visuel création et enseignement des arts plastiques ainsi qu’un diplôme de graphiste.
Dans son atelier rempli de photos souvenirs de randonnées pédestres en montagne, l’artiste peintre poursuit son cheminement. Ses expériences de marche méditative et contemplative transforment la réalité du paysage en impressions sensorielles.
Sur des empâtements de couleurs minérales, la truelle de Manon Marchand valse sur les chaînes de montagnes. Avec l’épaisseur de peinture, les textures de parois rocheuses se créent spontanément. C’est seulement lorsque son paysage est terminé et séché qu’elle intègre le randonneur avec ses pinceaux fins. Le contraste entre la délicatesse du pinceau pour le personnage et la force brute de la truelle pour la terre renforce l’intention de l’artiste d’exprimer la vulnérabilité de l’homme dans l’immensité.
Détentrice de plusieurs 1er Prix et prix coup de coeur en symposium et dans des concours d’arts visuels, elle est aussi membre du RAAV et membre de Mondial Art Academia. Elle possède 2 Baccalauréats en art visuel création et enseignement des arts plastiques ainsi qu’un diplôme de graphiste.