Ci-dessous la traduction en français du texte de Tania Siglinde :
Bercée pas la magnifique voix de mon amie Tania ainsi que par son récit, l’âne n’a pas manqué de source d’inspiration. L’enregistrement de Tania laisse transparaître son sourire, son âme, elle a été bien généreuse de sa personne dans ses clips vocaux. Un plaisir de l’écouter. En plus du profond échange avec Tania, mon amie de longue date, Lucie de l’Asinerie l’âne gardien, la tutrice du modèle du tableau, m’a fait un touchant partage. Le modèle pour cette œuvre s’appelait Cassiopée.
Voici la vidéo en accéléré du tableau « Cassiopée » accompagnée de la musique créée sur mesure par Samuel Nadeau de Serptofive. Le musicien s’est inspiré de la voix et du récit de Tania Siglinde. L’œuvre « Cassiopée » a été inspirée du texte de Tania Siglinde et de l’histoire de Cassiopée. Dans la vidéo, cette dernière, en fait la lecture. L’image de référence pour la conception du tableau a été captée par la lentille de Lucie Landry de l’Asinerie l’âne gardien.
L'âne mexicain et Tania
En premier lieu, suivant la ligne conductrice de ce projet d’exposition, voici la traduction fournie par Tania du texte de l’âne mexicain. Les passages en gras sont ceux qui ont été retenus pour la production de ce tableau, ce sont les mots qui seront intégrés à l’oeuvre :
La traduction en français:
L’Âne mexicain
«En 1521, suite à la chute de la capitale de l’empire aztèque, Tenochtitlán, les Conquistadors s’établirent officiellement au Mexique, apportant de L’Espagne leurs effets personnels les plus utiles et les plus précieux. Entre eux, les ânes domestiques, animaux de travail si adaptables et puissants, si dociles et capables d’effectuer les lourdes tâches agricoles et de somme au quotidien.
Au fil du temps, une sélection génétique naturelle s’est produite : les ânes mexicains se sont avérés plus forts que leurs cousins européens et leur omniprésence sur le territoire les a fait devenir les protagonistes d’une grande partie de l’iconographie costumbrista du XIXe siècle. La révolution industrielle et la demande toujours croissante de productivité ont conduit à croiser les juments et les ânes pour obtenir des mules. Les capacités et la force de ces animaux hybrides sont supérieures à celles des autres deux espèces, en plus d’être plus résistants aux maladies, même s’ils sont stériles et ne peuvent donc se reproduire.
Tristement, donc, l’âne mexicain est aujourd’hui une espèce en voie de disparition…»
Tania Siglinde
Texte original:
Références
Partage touchant
Plusieurs d’entre-nous connaissons le lien fort que nous partageons avec un animal, cet être vivant qui en vient à faire partie de notre famille. Les perdre nous inflige de bien grande tristesse. Malheureusement, la belle et merveilleuse Cassiopée nous a quittée l’an dernier, à l’hôpital de St-Hyacinthe. Voici un extrait de la description que la maman humaine de Cassiopée m’a partagée:
« Cassiopée était d’une douceur irréprochable, elle voulait sans cesse l’harmonie du troupeau. »
Macrophotographie
Pour l’atmosphère de l’œuvre, j’ai pigé dans ma précieuse banque de photo macro captée chez Hugues Soucy. Les teintes de l’arrière-plan aussi ont été modifiées dans les nuances violacées pour contraster avec les couleurs du sujet.
Cassiopée
Thème du Mexique
Dimensions: 48 x 24 pouces
Médium: Huile sur lin
Inspiré d’une photo de Lucie Landry de l’Asinerie l’Âne Gardien
Inspiré du texte de Tania Siglinde
Tous droits réservés
Disponible à la Galerie Guylaine Fournier