Une programme, une passion
Dans ces mots, je plaide pour la justice en faveur de chaque élève passionné de notre magnifique région, tout en exprimant l’espoir que des mesures seront prises pour préserver les précieux programmes qui ont enrichi nos vies depuis de nombreuses années.
Détermination
Travailler au sein de ce programme particulier, où l’on s’investit 1 période sur 4 par jour, de 6 à 8 jours sur 9, nécessite une passion profonde. Apprendre, que ce soit dans le domaine de la musique, de la danse, de l’art dramatique, des arts visuels, ou d’autres domaines, est une tâche exigeante, et la détermination est essentielle pour réussir. Le choix de participation ne devrait en aucun cas être déterminé par une simple adresse.
Problème principal
Notre problème principal réside dans le manque de disponibilité des transports. Comment les parents pourront-ils inscrire leurs adolescents dans un programme si le transport n’est pas assuré?
Actuellement, en musique, en classe de troisième secondaire, seuls 5 élèves sur 29, et en cinquième secondaire, seulement 7 élèves sur 22, résident sur le territoire de l’école Jean-Raimbeault. Par conséquent, leur acceptation est compromise, et leur accès au transport n’est pas garanti, ce qui n’a aucun sens.
Geste environnemental
Dans une perspective environnementale, comment pouvons-nous espérer avoir un impact positif sur notre environnement si chaque parent se voit contraint de transporter individuellement ses enfants matin et soir dans des véhicules personnels ?
Cette pratique ne fait qu’accroître la congestion autour des écoles, engendrant des problèmes majeurs. De plus, elle risque de mettre en péril de nombreux petits commerces locaux au moment de leur ouverture, car bon nombre de leurs employés, voire les propriétaires eux-mêmes, devront s’absenter pour conduire leurs enfants à l’école.
Un avenir, un rêve compromis
Priver les jeunes de la possibilité de poursuivre leur programme revient à les priver de l’accès aux connaissances et compétences qu’ils peuvent acquérir au cours de ces cinq années. Cela diminue leurs chances d’être acceptés dans des études supérieures et de transformer leur passion en métier.
Cela signifie également les arracher à leur groupe d’appartenance, au sein duquel ils ont tissé des liens forts. C’est une fraternité qui accompli de grandes réalisations ensemble, comme remporter l’or à Washington ou la première place au Festival des harmonies de Sherbrooke.
Justice pour chacun
Pourquoi le programme PEI et le programme SÉ bénéficient-ils de la sécurité, tandis que d’autres sont négligés ? Chaque vocation mérite le même niveau d’attention et de soutien.
Ces programmes particuliers maintiennent nos jeunes au sein des écoles et contribuent à réduire le taux de décrochage scolaire. Si aucune mesure n’est prise pour rectifier cette situation, le programme de musique jouera ses dernières notes en juin 2024. La même problématique se répète au sein des autres programmes particuliers qui ne bénéficient pas du soutien nécessaire.
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