Galerie Guylaine Fournier
Cristal Aquatique
Quand la Nature Se Dévoile Cristal Aquatique est inspiré par une photographie d’Andres Novales, reconnu pour ses clichés de la jungle, et par mon expérience
2025-06-18
Quand la Nature Se Dévoile Cristal Aquatique est inspiré par une photographie d’Andres Novales, reconnu pour ses clichés de la jungle, et par mon expérience
L’Éclat du Silence Le renard au regard perçant, l’Éclat du silence. J’ai choisi ce titre pour mettre en lumière l’intensité de la communication non verbale
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Sa Majesté Un autre coup de cœur! Cette belle Orissa, la reine argenté aux yeux clairs inspiré d’une photo de Sharon Hans Photography, a été
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Les Essentiels de Mon Atelier : Outils et Techniques Dans cette série de tutoriels rapides, je réponds à vos questions fréquentes et partage des éléments
Cette image m’habite depuis un an. Ce matin (26 mars 2025), je me suis offert un moment précieux : j’ai commencé à explorer son essence. Très bientôt, ce sera son tour de prendre vie sur le chevalet…
À première vue, c’est un combat… mais en réalité, ils s’aiment profondément. De feu, de velours, deux êtres en tension, en mouvement, qui semblent se quereller, mais vibrent d’un amour profond.
Le 7 avril 2025 marquera un an, jour pour jour, depuis que je t’ai choisi : une photo saisissante, parmi les merveilles signées Kylroze Photos. Depuis toujours, quand un tableau m’appelle, c’est un frisson qui traverse ma peau… parfois même, les larmes montent. C’est le signe que le défi sera grand, que l’œuvre me demandera plus que de la technique : de l’écoute, du cœur, du courage.
Ce projet en est un d’envergure. Un grand format de 40 x 55 pouces, complexe à chaque niveau. La fourrure tachetée, l’intensité des expressions, le mouvement du tableau… tout exige une attention extrême, une précision presque chorégraphique.
Article publié le 19 juillet 2013, dans Le Parisien
Derrière le grillage, dans la section Amérique du Parc des félins, à Nesles (Seine-et-Marne), Kalina, la femelle jaguar, est blottie contre Sacha, le mâle. Chincha et Salto, nés en octobre, batifolent. Les bébés mâles poursuivent les visiteurs à travers le grillage. Un joli portrait de famille qui aurait pu ne jamais exister.
L’origine de Kalina est romanesque : née il y a huit ans dans une forêt de Guyane française, elle n’était encore qu’un bébé lorsqu’elle fut capturée par un braconnier. Détenue illégalement chez un particulier, elle sera vite récupérée par le service des douanes. Puis, après avoir passé une batterie d’examens, elle est envoyée au parc des félins francilien en août 2006.
C’est là qu’un mois après son arrivée la Guyanaise fait connaissance avec un nouveau venu : Sacha. Lui est né en captivité dans un zoo allemand. Les deux jaguars ne sont pas mâtures sexuellement, et Kalina reste un animal sauvage, dont les hommes doivent se méfier. Les soigneurs vont consacrer du temps à leur apprendre à vivre ensemble.
Les premières semaines, les deux fauves sont placés dans des « maisons de nuits » attenantes. Les félidés s’entendent, se respirent, s’habituent l’un à l’autre. Ce n’est qu’à l’issue de cette période de rodage qu’ils seront lâchés tous les deux dans l’enclos. « Ce sont des animaux très dangereux, la prise de contact est très importante et nécessite plusieurs semaines », explique Aurélie Roudel, animatrice au parc. Quelques mois plus tard, les deux adolescents sont devenus très proches. Au point qu’en 2009 leur premier bébé voit le jour. Le premier d’une grande fratrie. Dès l’année suivante, Kalina donne naissance à deux femelles. « C’était très important pour l’élevage, car les jaguars en captivité donnent plus souvent naissance à des mâles », précise la jeune femme.
Le Parc des félins accorde beaucoup d’importance à la sauvegarde des espèces. « Un animal comme Kalina, issu du monde sauvage, est précieux dans nos plans de reproduction, indique Grégory Breton, le responsable scientifique du parc. Elle est issue de parents qui ne sont pas nés en captivité et ne possède donc pas un patrimoine génétique que l’on retrouve dans d’autres zoos du monde. » Car les parcs animaliers internationaux travaillent de concert pour sauvegarder les espèces en s’échangeant des bêtes. Les trois premiers petits de Sacha et Kalina ont ainsi été donnés au zoo de Cumbria, en Angleterre, et à celui d’Eskiltuna, en Suède.
Deux autres mâles, Chincha et Salto, sont nés l’automne dernier. « Pourtant, nous essayons de limiter leur reproduction, précise Aurélie Roudel. Mais dès que nous les séparons, Sacha passe ses journées à rugir pour appeler Kalina. Nous avons essayé de les éloigner au moment des chaleurs de la femelle, mais Sacha ne supportait pas. C’était impossible à gérer. Et sitôt qu’on les remettait ensemble, elle retrouvait ses chaleurs. »
Cette famille attendrit l’animatrice, en particulier le mâle « qui est un père formidable ». « Sacha s’est bizarrement toujours bien occupé de l’éducation de ses petits, alors que dans la nature les jaguars mâles ne s’en mêlent pas. » Le jaguar est prévenant avec ses petits, il leur apprend « à grimper et joue avec eux dès qu’ils ont 4 mois ». Ce jour-là, devant nous, un de ses fils vient le taquiner. Allongé sur des rondins de bois, Sacha se laisse embêter avant de lui envoyer quelques coups de patte amicaux et d’aller rejoindre Kalina, allongée dans l’herbe. Un coup de langue affectueux. Les bébés jouent. Dans quelques mois, Chincha et Salto, comme leurs trois aînés, intégreront un nouveau parc. Mais on ne séparera jamais Sacha et Kalina.
KALINA, née en 2005 dans la forêt guyanaise, arrivée au Parc des félins de Nesles (Seine-et-Marne) le 22 août 2006. SACHA, né à Aeschersleben, en Allemagne, le 27 octobre 2005, arrivé à Nesles le 25 septembre 2006. Le couple de jaguars a eu 5 petits.
Derrière le grillage, dans la section Amérique du Parc des félins, à Nesles (Seine-et-Marne), Kalina, la femelle jaguar, est blottie contre Sacha, le mâle. Chincha et Salto, nés en octobre, batifolent. Les bébés mâles poursuivent les visiteurs à travers le grillage. Un joli portrait de famille qui aurait pu ne jamais exister.
L’origine de Kalina est romanesque : née il y a huit ans dans une forêt de Guyane française, elle n’était encore qu’un bébé lorsqu’elle fut capturée par un braconnier. Détenue illégalement chez un particulier, elle sera vite récupérée par le service des douanes. Puis, après avoir passé une batterie d’examens, elle est envoyée au parc des félins francilien en août 2006.
C’est là qu’un mois après son arrivée la Guyanaise fait connaissance avec un nouveau venu : Sacha. Lui est né en captivité dans un zoo allemand. Les deux jaguars ne sont pas mâtures sexuellement, et Kalina reste un animal sauvage, dont les hommes doivent se méfier. Les soigneurs vont consacrer du temps à leur apprendre à vivre ensemble.
Les premières semaines, les deux fauves sont placés dans des « maisons de nuits » attenantes. Les félidés s’entendent, se respirent, s’habituent l’un à l’autre. Ce n’est qu’à l’issue de cette période de rodage qu’ils seront lâchés tous les deux dans l’enclos. « Ce sont des animaux très dangereux, la prise de contact est très importante et nécessite plusieurs semaines », explique Aurélie Roudel, animatrice au parc. Quelques mois plus tard, les deux adolescents sont devenus très proches. Au point qu’en 2009 leur premier bébé voit le jour. Le premier d’une grande fratrie. Dès l’année suivante, Kalina donne naissance à deux femelles. « C’était très important pour l’élevage, car les jaguars en captivité donnent plus souvent naissance à des mâles », précise la jeune femme.
Le Parc des félins accorde beaucoup d’importance à la sauvegarde des espèces. « Un animal comme Kalina, issu du monde sauvage, est précieux dans nos plans de reproduction, indique Grégory Breton, le responsable scientifique du parc. Elle est issue de parents qui ne sont pas nés en captivité et ne possède donc pas un patrimoine génétique que l’on retrouve dans d’autres zoos du monde. » Car les parcs animaliers internationaux travaillent de concert pour sauvegarder les espèces en s’échangeant des bêtes. Les trois premiers petits de Sacha et Kalina ont ainsi été donnés au zoo de Cumbria, en Angleterre, et à celui d’Eskiltuna, en Suède.
Deux autres mâles, Chincha et Salto, sont nés l’automne dernier. « Pourtant, nous essayons de limiter leur reproduction, précise Aurélie Roudel. Mais dès que nous les séparons, Sacha passe ses journées à rugir pour appeler Kalina. Nous avons essayé de les éloigner au moment des chaleurs de la femelle, mais Sacha ne supportait pas. C’était impossible à gérer. Et sitôt qu’on les remettait ensemble, elle retrouvait ses chaleurs. »
Cette famille attendrit l’animatrice, en particulier le mâle « qui est un père formidable ». « Sacha s’est bizarrement toujours bien occupé de l’éducation de ses petits, alors que dans la nature les jaguars mâles ne s’en mêlent pas. » Le jaguar est prévenant avec ses petits, il leur apprend « à grimper et joue avec eux dès qu’ils ont 4 mois ». Ce jour-là, devant nous, un de ses fils vient le taquiner. Allongé sur des rondins de bois, Sacha se laisse embêter avant de lui envoyer quelques coups de patte amicaux et d’aller rejoindre Kalina, allongée dans l’herbe. Un coup de langue affectueux. Les bébés jouent. Dans quelques mois, Chincha et Salto, comme leurs trois aînés, intégreront un nouveau parc. Mais on ne séparera jamais Sacha et Kalina.
KALINA, née en 2005 dans la forêt guyanaise, arrivée au Parc des félins de Nesles (Seine-et-Marne) le 22 août 2006. SACHA, né à Aeschersleben, en Allemagne, le 27 octobre 2005, arrivé à Nesles le 25 septembre 2006. Le couple de jaguars a eu 5 petits.
« Feu de velours » prend forme au rythme puissant et dramatique de O Fortuna, de Carl Orff (Carmina Burana). Depuis les tout premiers pas de ce tableau, cette œuvre musicale résonne en moi comme sa bande sonore naturelle. Aujourd’hui, j’ai commencé à travailler le concept et appliqué la couche de fond à l’acrylique. Une journée délicieuse à souhait, relevée de quelques frissons d’émotion.
Clairement un vrai casse-tête et un défi à la hauteur de mes passions, mais c’est surprenant de voir comment mon cerveau s’est adapté à l’exercice. Les premières touches ont demandé une concentration intense, mais au fil de l’avancée, c’est comme si mon esprit avait commencé à comprendre le langage du tableau, et l’esquisse se formait naturellement.
Titre: De feu, De velours
Dimensions : 40 x 55 po
Dimensions avec encadrement : 42 x 57 po
Médium : Huile sur toile
Encadrement : Moulure noire flottante
Prix : 3150$ +tx
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